Persistances et eclats (1/54), Veranix

Longtemps, j’ai voulu commencer cette histoire. Les idées passaient, dans ma tête, me torturant parce que je ne m’en servais pas. Et puis, un jour, à force d’écrire des bouts de temps en temps, je me suis dit qu’il fallait un début. Que l’histoire en manquait cruellement et que c’était la seule chose que je m’imposais de faire vis-à-vis de l’histoire : la commencer. Mes idées m’engueulaient de ne pas les utiliser.

Du coup, en quatre heures, d’une traite, j’ai écrit ce truc.  Les morceaux d’intrigue s’emboitaient les uns à la suite des autres au fur et à mesure que je les retranscrivais sur mon clavier, un peu comme des Transformers. Tout venait, de façon précise. Quand j’ai terminé, j’étais à la fois fier et étonné. Bon, je me doutais que ce n’était pas la production du siècle, ni même de la bonne littérature. Seulement, j’avais commencé mon histoire. Mes idées ne m’engueulaient plus.

Chapitre 2